Prix de l'AHJUCAF 2023 : appel à candidatures adressé aux juristes francophones

Le prix de l’AHJUCAF pour la promotion du droit récompense l’auteur(e) d’un ouvrage, d’une thèse ou d’une recherche, écrit ou traduit en français, sur une thématique juridique ou judiciaire, intéressant le fond du droit ou les missions, l’activité, la jurisprudence, l’histoire d’une ou de plusieurs hautes juridictions du réseau de la Francophonie. Sont éligibles au titre de la session 2023 les travaux présentés entre le 1er septembre 2021 et le 31 décembre 2022. La date de limite d'envoi des dossiers est fixée au 31 mars 2023.
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Remise du Prix de l'AHJUCAF à M. Falilou Diop par M. Victor Dassi Adossou Président de l'AHJUCAF, président de la Cour suprême du Bénin, à la Cour de cassation de France le 21 octobre  2022.

Le prix de l’AHJUCAF (Association des hautes juridictions de cassation ayant en partage l’usage du français) récompense l’auteur d’un ouvrage, d’une thèse ou d’une recherche, écrit ou traduit en français, sur une thématique juridique ou judiciaire, intéressant le fond du droit ou les missions, l’activité, la jurisprudence, l’histoire d’une ou de plusieurs hautes juridictions membres de l’AHJUCAF.
Sont éligibles au titre de la session 2023 les travaux présentés entre le 1er septembre 2021 et le 31 décembre 2022. Les thèses et travaux de recherche déjà présentés pour le Prix 2022 ne peuvent pas à nouveau concourir. La date de limite d'envoi des dossiers est fixée au 31 mars 2023. L’objectif prioritaire est de promouvoir de jeunes juristes d’avenir de pays en voie de développement, ayant travaillé sur des thématiques intéressant les Cours suprêmes francophones. Le prix de 3.000 euros a pour finalité de valoriser la publication de ces travaux.

Le Prix 2022 de l’AHJUCAF pour la promotion du droit a été décerné à M. Falilou Diop pour sa thèse : « Uniformisation du droit de la propriété intellectuelle et conflits de lois dans l'OAPI », réalisée sous la direction de Monsieur Edouard Treppoz, Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, soutenue à l’Université Jean Moulin Lyon 3.

La mention spéciale a été attribuée à Mme Rindra Randramahefarilala pour sa thèse : « La justice pénale malgache : entre l'héritage colonial et le droit au procès équitable », réalisée sous la direction de M. Olivier Sautel professeur à l’Université de Montpellier, soutenue à Montpellier.

 

Mme Carine Kouadio (Côte d’Ivoire) avait été la lauréate du Prix de l’AHJUCAF 2021 pour sa thèse intitulée « Le Travail décent dans l’espace UEMOA : essai sur la condition juridique du travailleur journalier en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Sénégal » (Université Alassane Ouattara de Bouaké en Côte d’Ivoire)
Son ouvrage Le Travail décent dans l’espace UEMOA : essai sur la condition juridique du travailleur journalier en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Sénégal va être publié aux éditions IFJD avec le soutien du prix de l’AHJUCAF.
 


La mention spéciale a été attribuée à M. Ahmed Elkahwagy (Egypte) pour sa thèse « L’application des conventions internationales par le juge national en Egypte, aux Etats-Unis et en France » (Université de Poitiers en France).

 

M. Aubin Dassi Ndé et M. Gaudens Djihouessi ont été les colauréats de l’édition 2019-2020


M. Gaudens DJIHOUESSI a soutenu sa thèse « L'appropriation privée de l'eau en Afrique de l'ouest francophone » le 28 mars 2019 à l’Université de Lomé (Togo).
M. Aubin DASSI NDE a soutenu sa thèse « L'égalité professionnelle hommes/femmes dans les Etats d'Afrique noire francophone » le 1er mars 2019 à l’Université de Yaoundé II (Cameroun). Son travail a été publié aux éditions PUBLIBOOK en 2021 avec le soutien du prix de l’AHJUCAF.
 

  
Le prix de l’AHJUCAF entend également encourager les travaux de recherche qui abordent l’évolution de la place institutionnelle des Cours suprêmes dans l’Etat de droit et les enjeux liés à leur rôle dans la régulation par le droit, sur le plan national et international.
L’objectif prioritaire du prix de de l’AHJUCAF est d’identifier et de promouvoir de jeunes juristes d’avenir de pays en voie de développement, ayant réalisé des travaux de qualité, et de soutenir la recherche juridique universitaire sur les thématiques intéressant les Cours suprêmes francophones.
Le prix consiste soit en une dotation financière de 3.000 euros et une valorisation dans le cas où l’ouvrage a déjà été publié, soit en une aide à la publication du même montant s’il s’agît d’une thèse ou d’autres travaux de recherche non encore publiés sous forme d’ouvrage.
Sont éligibles au titre de la session 2023 tous les ouvrages publiés, toutes les thèses soutenues ou les travaux de recherche présentés, entrant dans le champ ci-dessus défini, entre le 1er septembre 2021 et le 31 décembre 2022. Les thèses et travaux de recherche déjà présentés pour le Prix 2022 ne peuvent pas à nouveau concourir.  
Le jury est composé de membres de droit et de membres désignés. Les quatre membres de droit sont deux membres du bureau de l’AHJUCAF désignés par celui-ci, le secrétaire général de l’AHJUCAF et le représentant de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Parmi les membres désignés par le bureau de l’AHJUCAF figurent au minimum deux universitaires de pays différents.

                                                           Le jury du Prix 2022 réuni à Cotonou (Bénin)
 
Le dossier complet devra parvenir au plus tard le 31 mars 2023 par voie dématérialisée, en version PDF, à l’adresse structurelle du secrétariat général de l’AHJUCAF : sgahjucaf@ahjucaf.org
Renseignements : + 33 (0)1.44.32.66.93
Tous les éléments utiles sont disponibles sur la page dédiée au Prix de l’AHJUCAF 2023

Voir la présentation du Prix de l'AHJUCAF dans Le Monde du droit du 28 février 2022, avec l'interview de M. Jean-Paul Jean Secrétaire général de l'AHJUCAF, Mme Florence Aubry-Girardin vice-présidente du Tribunal fédéral suisse et Mme Carine Kouadio lauréate de l'édition 2021